APPRENTISSAGE : Un comportement humain
L’approche
de Tinbergen requiert de poser quatre questions sur le comportement animal. Les
causes proximales, sa fonction (valeur pour la survie), son développement, et
sa phylogénèse. Dans le développement de cet article, vous aurez les détails
sur le mécanisme de l’apprentissage au niveau animal. En particulier le cas des
humains. Plusieurs cas d’apprentissage correspondent à l’association entre deux
évènements. Par exemple, le tintement de la gamelle et la présence de
nourriture. Pour étudier cet apprentissage, la science à remonter l’association
entre deux évènements. Une procédure d’apprentissage associatif. Mais ce n’est
pas toute les formes d’apprentissage qui associent deux évènements. Le
phénomène de l’apprentissage est habituellement abordé selon qu’il et
associatif ou non. Dans la suite ici-bas vous découvrirez tout le savoir y
concernant.
Qu’est – ce que l’apprentissage ? et quelle clarification y a-t-il ?
Il est
souvent assez facile de reconnaître un cas d’apprentissage. Par exemple, si
vous vivez avec un chat, vous avez peut-être constaté que le moindre son de la
gamelle le faire accourir. Il a donc appris quelque chose à propos de ce
tintement.
Les aquariophiles auront sans doute remarqué
aussi que leurs poissons se dirigent vers la surface dès qu’on s’approche de
l’aquarium. Ces poissons auraient-ils appris les signes annonciateurs d’un
repas ?
Malgré
la facilité à le reconnaître, l’apprentissage demeure étonnamment difficile à
définir de manière satisfaisante. Les définitions ont, en effet, le défaut
d’être soit trop libérales. Qualifiant d’apprentissage des phénomènes qui n’est
sont pas, soit au contraire trop sévères excluant ce qui pourtant semble en
être.
Par
ailleurs, l’apprentissage est le mécanisme responsable de la modification de
l’état d’un individu qui peut se manifester par une modification de son
comportement. Suite à une expérience dont la mémoire est conservée dans le
système nerveux.
Cette
notion vous précise que le siège de l’expérience qui affecte le comportement
doit être le système nerveux. Elle pourrait donc exiger que l’apprentissage
soit étudié au niveau des neurones. Des travaux scientifiques ont montré que
l’apprentissage se manifeste par la consolidation des liens biochimiques.
Entre
les neurones et que la mémoire à long terme peut même induire des réponses
génétiques rationnelles dans les neurones concernés.
On
peut donc en principe définir et étudier l’apprentissage à partir de ses
manifestations cellulaires. Toutefois, la science continuera d’étudier
l’apprentissage et le comportement humain.
Pour
étudier l’apprentissage au niveau comportemental, il faut établir une méthode
qui vous permettre de le reconnaître. La procédure habituelle consiste à
confronter deux groupes d’individus à une expérience différente.
Ensuite,
vous observez tous ces individus dans une condition commune pour noter si des
expériences antérieures. Qui affectent leur comportement.
Les différents types d’apprentissage avec leur notion conceptuelle de base
Plusieurs
cas d’apprentissage correspondent à l’association entre deux évènements. Ce
phénomène de l’apprentissage est habituellement abordé selon qu’il est
associatif ou non.
v Apprentissage non associatif
Les
apprentissages non associatifs les plus étudiés sont l’habituation et la
sensibilisation.
L’habituation
se manifeste lorsque la répétition à l’intervalle régulier du même stimulus
provoque une réponse.
De plus en plus atténuée pouvant aller jusqu’à
sa disparition totale.
Cette
forme d’apprentissage non associatif a été le fondement des travaux de Kandel
sur un invertébré marin, l’aplysie, mollusque qui a l’avantage d’avoir des
neurones. L’habituation chez l’aplysie
les provocations diverses effectuées ont donné les mêmes réponses.
Pour
s’assurer qu’il s’agit vraiment d’apprentissage, il faut éliminer la
possibilité que les muscles ou nerfs éprouvent une fatigue empêchant une
réponse.
Il
est aisé d’éliminer l’hypothèse de la fatigue en modifiant le stimulus ou en
déplaçant sa zone légèrement. Soit en le
rendant un peu intense. Si l’animal répond à nouveau, c’est qu’il ne peut alors
s’agir de la fatigue. Il aurait donc appris à ignorer le stimulus. En plus, on
peut bel et bien démontrer qu’il a la mémoire de l’évènement auquel il s’est
habitué.
L’habituation
est donc la réduction d’une réponse involontaire acquise à la suite de la
répétition du même stimulus. Cette réduction a lieu sur le court terme après
une succession du même stimulus au cours d’un même jour.
Elle
a aussi cours à long terme, on répète une séquence de présentation du même
stimulus de jour en jour.
La
sensibilisation est en quelque sorte l’envers de l’habituation. Elle concerne
principalement les stimuli légèrement aversifs.
Il s’agit pour les chercheurs une forme d’apprentissage de l’imminence
d’un danger.
v Apprentissage
associatif
ü Le
conditionnement classique
Certains
stimuli du milieu provoquent tout à fait spontanément une réponse involontaire.
Par exemple, la nourriture entraîne la salivation.
Un
bruit soudain provoque un soubresaut et un jet d’air dirigé sur l’œil déclenche
un clignement de votre paupière. Ces
réponses automatiques ne sont ni apprises ni volontaires.
Toutefois,
il est possible d’induire ces comportements involontaires. C’est ce qu’à
découvrir le Physiologiste russe Ivan Pavlov. Il étudiait la salivation et
donnait de la farine animale à ses chiens afin de les faire saliver.
Lui
découvre que si le tintement d’une cloche précède systématiquement l’arrivée de
la nourriture.
A
la longue, ils pouvaient même se passer entièrement de nourriture et le
tintement seul suffisait alors à induire la salivation.
Le
conditionnement classique se caractérise donc par l’association d’un stimulus
neutre à un stimulus inconditionné. Qui déclenche une réponse inconditionnée.
ü Le
conditionnement opérant
On
peut aussi apprendre à associer un acte volontaire à une sanction. La
psychologie expérimentale note qu’on peut accroître ou au contraire réduire les
répétitions d’un comportement. Selon qu’on le fait suivre d’une récompense ou
d’une sanction, ce qu’il dénomme la loi
de l’effet.
Loi de
l’effet : Apprentissage
Loi de l’effet : La probabilité d’émission d’un comportement augmente lorsqu’il est suivi d’une récompense plaisante. Inversement, il sera probablement abandonné lorsqu’il est suivi d’une conséquence déplaisante.
v L’apprentissage spatial
Il
y a deux manières d’entrevoir la notion de spécialisation cognitive. Dans un
cas la capacité cognitive est spécialisée à l’usage particulier pour lequel
elle aurait évolué. Ce serait alors un module et ne serait pas accessible pour
accomplir d’autres tâches. On dit alors qu’il s’agit d’une spécialisation
modulaire.
La
spécialisation modulaire fait appel à un module cognitif spécialisé pour
accomplir une tâche. Dans un contexte précis, par exemple un module de mémoire
spatial qui ne sert qu’à retrouver la nourriture.
L’autre
façon de concevoir une spécialisation cognitive ne fait pas appel à la
modularité et se fonde sur la capacité générale de l’animal.
Dans
ce cas par exemple, l’accroissement de la capacité de la mémoire spatiale
serait disponible à l’exécution de n’importe quelle tâche.
Spécialisation
cognitive générale : Un accroissement d’une dimension de la capacité
cognitive d’un animal. En exemple, sa mémoire spatiale, qui se répercute sur sa
capacité générale à résoudre des problèmes. Spatiaux auxquels ils affrontent.
La
représentation cognitive d’une proie cryptique acquise à la suite de détection.
La vie sociale se caractérise par la présence de compagnon qui par leurs
actions fournissent, souvent des informations.
En
somme, le comportement et son étude s’étend sur des domaines de divergence de
l’individu en étude. La mémoire est régulée par les actions des neurones et
nerfs du système nerveux. La flexibilité dans l’émergence de l’apprentissage
est la chose de l’émission répété du stimulus. Pour cela, retenez que l’apprentissage
dans son ensemble compte des caractères qui sont spécifique d’un individu à un
autre. En général, il y a associatif ou non.
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